La Journée mondiale du refus de la misère est célébrée chaque 17 octobre. Née de l’initiative du père Joseph Wresinski et de celle de plusieurs milliers de personnes de tous milieux qui se sont rassemblées sur le Parvis des droits de l’homme, à Paris, en 1987, cette journée est officiellement reconnue par les Nations unies depuis 1992.
Pour les pompiers humanitaires du GSCF, nous n’avons pas besoin d’une journée consacrée à la misère pour penser aux millions de personnes qui souffrent à travers le monde chaque jour.
Cependant, cette journée nous permet de rappeler l’hypocrisie des états riches, y compris la France, qui empêchent des pays pauvres de sortir de la misère en pillant leurs richesses en ressources naturelles, en exploitant les personnes au travail, et en fermant les yeux sur les règles de sécurité, environnementales, etc.
Rappelons que les droits de l’homme ont été adoptés le 10 décembre 1948 à Paris, pendant que la France massacrait dans le silence des milliers de personnes dans des pays que nous colonisions ; colonialisme qui rend la France responsable des retards de développement de certains États.
Nous ne pouvons nous empêcher, en cette journée, d’avoir une pensée pour les milliers d’enfants, de femmes et d’hommes qui dorment chaque jour dans nos rues, en France.
Depuis plus de dix ans, les pompiers humanitaires du GSCF essaient de se faire entendre pour venir en aide auprès des sans-abri.
Au-delà de nos actions auprès des personnes à la rue, nous travaillons dans l’objectif d’être entendus afin de trouver des solutions de prise en charge des SDF. Pour cela, nous venons de créer une association uniquement destinée aux personnes à la rue, « Urgence SDF », l’objectif étant d’accentuer nos actions auprès des personnes SDF, mais aussi d’être entendus et écoutés, et cela, avant l’élection présidentielle de 2022 ; même si nous avons très peu d’espoir de promesses des futurs candidats.